En cette belle journée ensoleillée du mois d’octobre, notre envie de découvrir un nouveau lieu de randonnée sollicite nos méninges. Pourquoi ne pas délaisser le front de mer pour aller voir du coté champêtre. Mais l’attrait de l’eau est si important que je me souviens d’une recherche récente sur l’étang de Pen-Mur à Muzillac. Le tour complet de cette réserve d’eau potable a été finalisé l’année dernière. L’occasion est trop belle pour ne pas tester ce nouveau tracé à un quart d’heure de chez nous.
Nous nous garons sur le parking situé au pied de l’ancien moulin actuellement délaissé. En espérant qu’un jour ce magnifique bâtiment soit réhabilité pour offrir aux randonneurs de passage un endroit de convivialité où terminer en beauté une si belle randonnée.
Nous longeons la route sur une passerelle en bois avant d’entamer une bonne montée sur la gauche de la vallée. Le chemin domine la digue de l’étang et son moulin du XVéme. Les premiers kilomètres sont ponctués de creux et de bosses au milieu d’une végétation arbustive de landes. Puis nous entrons dans un secteur boisé de feuillus. Les premières feuilles commencent à jaunir. L’automne approche avec ses dégradés de couleurs. Nous contournons un petit renfoncement de l’étang alimenté par un ruisseau. Les parties humides ont fait l’objet d’un aménagement par des passerelles en bois. L’étang sinue dans le creux de l’ancienne vallée ennoyée. Au pont de Moustéro, il est alimenté par trois ruisseaux dont celui de Saint-Eloi. Des pontons pour les pêcheurs ont été construits sur ses rives pour les amateurs de brochet ou de carpe. Nous nous dirigeons vers la petite chapelle de Moustéro avant de commencer la redescente sur l’autre rive. Les châtaigniers, les chênes ont laissé la place à une pinède. Nous marchons sur un épais tapis d’aiguilles de pin. Le terrain devient rocailleux. Un passage soi-disant sportif offre quelques sensations par le franchissement de passerelles métalliques disposées au ras de l’eau. Puis les derniers kilomètres se déroulent sur une large allée forestière. En aval du moulin, nous traversons la rivière de Saint-Eloi sur une longue passerelle longeant la station d’eau potable avant de rejoindre le parking.