Dimanche 11 août

Le réveil sonne. Quatre heures du mat. La maisonnée se lève doucement. Dehors, la voiture attend, chargée à bloc, de prendre la route pour la Lozère. La fraîcheur matinale nous réveille tout à fait. La température extérieure est de 13°c. A l’arrivée un vent, à décorner les brebis si elles en avaient, souffle sur Salvinsac. La température est restée tristement  stable : 13°c. Mais Marie Hélène est là pour nous accueillir à bras ouverts ainsi que Julie et Manu. Nous occupons l’emplacement n°22 sur un terrain totalement remanié où trois bungalows ont poussé comme des champignons. Des murets en pierre délimitent des allées tracées au cordeau. Par contre le paysage est resté immuable. Les Causses sont toujours là.





 
 

Nous installons les trois tentes, fricassons un repas chaud et terminons par une partie de tarot à l’abri dans notre tente. Marie et Thibaud sont invités, par les jeunes d’à coté, à continuer la soirée à la cascade autour d’un feu de camp.
Nous nous endormons bien vite, lassés du voyage, sous les rafales de vent qui secouent la toile de tente.

maison

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Maison caussenarde

Lundi 12 août

Nous nous réveillons tôt.
Le paysage s’est volatilisé, caché par une brume épaisse et une bruine tenace.
Nous déjeunons, enveloppés de polaires et de pantalons. A notre plus grand bonheur, la brume se dégage très vite, le soleil commence par faire de brèves apparitions avant d’embellir un ciel tout bleu. Nous entamons l’après-midi par la ballade d’Aures. Elle débute par une montée sur le causse, longe la corniche, traverse le hameau d’Aures et redescend dans la vallée de la Jonte.

aigoual
Causse

Les grands espaces dénudés, où fleurissent les fleurs de chardon, s’étalent devant nos yeux éblouis.
Quelques bouldras nous gratifient de leur vol majestueux au dessus de nos têtes.
La Lozère tient ses promesses et je redécouvre avec toujours autant de bonheur ces espaces sauvages et désertiques.

Mardi 13 août

Ce matin, en ouvrant les yeux, la toile de tente est illuminée. Le soleil resplendit et réchauffe l’atmosphère de ses rayons ardents. Il est bon de pouvoir en profiter dès le réveil, enfiler un short et un polo et s’installer pour un petit déjeuner face à la corniche du Méjean.
La matinée se déroule à Meyruéis et au château de Roquedols. Les réservations sont prises pour la ballade à cheval et la soirée gastronomique au Family.

La chaleur retrouvée, les gorges de la Tapoul s’imposent. Elles s’atteignent à travers bois. En fin connaisseur, Thibaud prend la tête et nous distance. Puis il nous interpelle car il vient de se retrouver nez à nez avec un chevreuil. 

Le bruit de la cascade guide nos pas et nous nous retrouvons dans le lagon lozérien perdu en plein sous-bois. La fraîcheur de l’eau en surprend plus d’un. Martine est la première à s’y élancer dans une brasse frénétique. Nos muscles sont tétanisés. Au deuxième, puis troisième bain, le corps se délasse et s’abandonne.
Une après-midi de farniente, de bronzette et de lecture qui n’est pas pour déplaire à tout le monde.
En revenant, un petit crochet par Nîmes le Vieux pour un petit parcours de 4 km. 

« Ruines de rocs sur la steppe sauvage, monticules de pierres dispersées sur le causse, la nature a engendré tte fantastique fresque minérale. Bonjour !. Nous sommes ensemble sur le site protégé du parc national des Cévennes » Extrait de N.Hulot.

cascade
village
Village du Causse Méjean

Mercredi 14 août

C’est journée de marché à Meyrueis et l’occasion d’acheter les produits locaux. Nous en salivons d’avance : tomme de vache, fromage de chèvre, saucisson de montagne.
Malgré la chaleur, la rando se déroule sur le causse Méjean. Le triangle des trois hameaux, Drigas, La………  et Hures La Parade.
Nous nous arrêtons dans un bois de sapin pour nous abriter de la chaleur pendant le repas.
Le peu d’air qui souffle  est le bienvenu. Les gourdes s’épuisent l’une après l’autre.
Après trois heures de marche, nous rejoignons la voiture, pour un petit tour au Villaret voir les chevaux de Plévalski.
Le troupeau a considérablement augmenté. Plusieurs clans viennent tour à tour s’abreuver.
Au retour au camping, nous allons à la cascade nous rafraîchir.

Jeudi 15 août

Lever matinal pour enfiler les jogpurhs et les chaussures de rando.
Nous avons rendez-vous au centre équestre de l’Aigoual pour une ballade à cheval. Nos montures nous attendent pour 2h30 de sentiers à travers le massif forestier de Roquedols. Tout le monde est ravi, même si pour les moins aguerris, les fessiers ont souffert un peu.
L’après-midi est consacrée à une visite de l’atelier de cuir artisanal à Veyreau sur le Causse noir. Malheureusement , en l’espace de trois ans, l’artiste a disparu et nous revenons bredouille de notre excursion.

cheval
Ballade équestre

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 16 août

Pour les ballades sur le mont  Aigoual, contacter Thibaud Morin au 06.30………. ou le petit Poucet.

Samedi 17 août

Départ de la Lozère où nous avons passé une semaine merveilleuse. Chacun quitte ses amis ou ses amours, mais pas la sonnerie des portables qui viendront perturber la communion avec la nature vierge et sauvage des contrées alpines.
Nous profitons des petites routes sinueuses des Cévennes avant d’aborder l’autoroute jusqu’à Menton.
De là, nous retrouvons les routes escarpées qui nous amènent à Sospel. 


Le gîte se situe au bout d’un chemin de terre, à flanc de colline. La promiscuité du camping fait place à une grande solitude, qui s’avèrera reposante et propice aux jeux et à la lecture.

Dimanche  18 août

Notre propriétaire nous ayant vanté le marché des producteurs locaux de Sospel, nous nous y rendons avec l’espoir de trouver et de déguster les spécialités de la région.
Quelle est notre surprise de constater que seuls quatre ou cinq producteurs tiennent boutique près du pont de la Libération. Les prix sont à la hauteur de l’attrait touristique du secteur.
Déçus, nous visitons le vieux Sospel et prenons la température des activités offertes à l’office du tourisme.
L’après-midi, baignade à la cascade, sauts en tout genre dans une eau limpide et fraîche, vraiment très fraîche.

sospel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 19 août

Les randonnées, autour de Sospel sont innombrables. Il nous faut choisir celles qui permettront de mieux cerner la variété des paysages qui vont de la mer (Menton) à la montagne (Parc du Mercantour).
Autant commencer tout de suite par ce qui nous entoure c’est à dire le mont Agaisien qui domine Sospel.
La randonnée commence par un sentier botanique, puis par la montée du col de Paula (763 m). Dans les parties découvertes, la chaleur est accablante, les cigales chantent, le thym embaume. La frontière italienne est proche, le poste douanier abandonné devient l’espace d’un instant la ligne d’arrivée d’un sprint effréné, sac au dos, entre Thibaud et moi. Je ne vanterai pas ma victoire facile sur une jeunesse plein d’entrain et de fougue.

terrasse
Terrasse

L’heure de midi a sonné et l’ombre d’un pin maritime est idéal pour rassasier nos estomacs affamés.
Encore quelques efforts avant d’entamer la descente le long du torrent de la Basséra où nous comptions bien nous baigner. Cet endroit ombragé, encaissé entre des parois rocheuses offre peu de possibilité pour la baignade. Quelques vasques d’eau fraîche seront la seule occasion d’une halte nautique pour se rafraîchir.
Le soir, nous recevons un message de Catherine et Alain qui viennent d’arriver à Sospel.
Nous nous retrouvons attablés à la terrasse d’un café pour nous raconter les péripéties de nos vacances respectives et organiser les deux journées que l’on va passer ensemble.

Mardi 20 août

« Méditerranée, ses côtes ensoleillées, son rivage, son ciel enchanté …… »
Voyons si la chanson  tient ses promesses : pour les côtes ensoleillées : lunettes de soleil de rigueur, voitures décapotables à gogo et 30°c au thermomètre ; pour le rivage : une eau limpide, agréable et chauffée ; pour le ciel : pas l’ombre d’un nuage.
Avant de goûter à la grande bleue et de faire une sieste, nous parcourons le marché couvert où les étalages sont propices à la délectation . Pour l’apéro de ce soir, il faut assurer avec les olives, les anchois et les aubergines marinées dans l’huile d’olive.

fleurcopie
Fleurs

Pique-nique sur les pelouses du bord de plage, bain, bronzette. Les MOMO nous rejoignent .
Nous laissons les demoiselles sur la plage, à leur  bavardage, pour nous diriger, en longeant le front de mer, vers le jardin botanique du Val Hamet.
Les plantes méditerranéennes et exotiques (citronnier, pamplemoussier, datura, palmier dattier) sont exubérantes.

Mercredi 21 août

Rendez-vous est fixé à 10h00 au camping. Malheureusement le poulet rôti est toujours vivant. J’exagère un peu mais nous attendrons un bonne demi-heure avant de quitter
la boucherie de Sospel pour nous rendre au village pittoresque de Saorge.
Après une demi-heure de routes sinueuses, nous entamons notre « randonnade » de 3 heures par la traversée du village, avant d’aborder un chemin grimpant vers la côte 865 m.
L’heure est venue de découper la bête encore tiède et qui m’a chatouillé les papilles gustatives de son odeur durant toute la montée. Ce qui peut expliquer que la grimpette s’est effectuée à vive allure, les tee-shirts sont trempés de sueur et Alain dégouline littéralement.
Après le petit café réparateur, nous entamons la descente, via la chapelle Sainte Croix. A Saorge, nous nous arrêtons au couvent des Franciscains pour une visite commentée de l’art baroque dans la région mentonnaise.
Avant que les Morel reprennent la route pour la Bretagne, nous retournons piquer une tête dans l’eau fraîche et revigorante de la cascade.

 saorge                                   

 

 

 

 

 

Saorge

Jeudi 22 août

Journée repos pour tout le monde .
Un petit tour de marché à Sospel, une visite de la chapelle des pénitents blancs, une des confréries florissantes dans les Alpes Maritimes pour clore la matinée.
Nous passons l’après-midi au village d’art de Castillon où nous tombons en extase sur une gravure en taille douce de Césarotti, mais le « bon sens » l’emporte sur la fièvre de l’art et le plaisir des yeux.
La soirée s’achève un peu morose, car les filles sont de moins en moins partantes pour les randonnées à venir.

Vendredi 23 août

Le soleil resplendit, la tonnelle accueille cinq randonneurs pour un petit déjeuner énergétique car la randonnée d’aujourd’hui est classée sportive. Les préparatifs vont bon train (gourdes, sacs à dos, café chaud, pique-nique). Les vêtements de pluie sont laissés de coté afin de ne pas surcharger les sacs. Nous aurions pu le regretter. Garé au col de l’Ablé, le sentier emprunte une allée forestière avant de plonger à travers le maquis vers le village de Lucéram. Pris à froid, la descente fait souffrir les genoux. La vue est splendide sur le village fortifié où dominent le donjon et le clocher aux tuiles vernissées. Nous dévalons à travers les ruelles escarpées, voûtées et envoûtantes. La visite de l’atelier du potier permet de pauser. Les filles craquent pour un plat, mais l’absence de monnaie sonnante et trébuchante ne permet pas de conclure l’affaire. Nous reviendrons.
Nous complétons notre pique-nique, avant de reprendre notre chemin qui nous mène de l’autre coté de la rivière le Paillon, et nous fait gravir l’autre versant de la vallée. Le souffle est mis à rude épreuve, après un ultime effort, nous déposons les sacs sur un replat. Les mouches sont nerveuses et sentent l’orage qui gronde au loin. Ventre repus, nous reprenons notre course pour atteindre la croix de Plasta à 977 m. Les coups de tonnerre se font de plus en plus  violents et quelques éclairs zèbrent un ciel qui s’est obscurci dans le fond de la vallée. Malgré les certitudes de Martine à ne pas s’affoler pour si peu, la marche se fait plus pressante, voire sportive. Le point culminant de la rando franchi, nous abordons la descente qui nous ramène au véhicule. L’orage prend toute son ampleur, le compte à rebours entre l’éclair et le tonnerre est commencé. Du coup, nous commençons à courir dans les portions de sentier dégagé.
Lorsque nous atteignons le col de l’Ablé, le ciel est sombre, quelques grosses gouttes de pluie tombent. C’est à l’abri, dans la Scénic que nous verrons dégringoler des averses d’eau et de grêles. L’eau ruisselle sur la chaussée, mais l’ambiance est à la bonne humeur car nous avons réussi à échapper de justesse à ce déluge.

Samedi 24 août

Journée mentonnaise pour se remettre des efforts physiques et des émotions de la veille.
Bain de mer, shopping, visite du vieux Menton et de la basilique St Michel. Les petites rues piétonnes, toutes en dégradées de marches, ont des maisons aux façades colorées en ocre, en orangé, en rouge qui donnent une lumière chaude. Nous sommes emballés par la vieille ville.

Dimanche 25 août

De hauts buildings descendent jusqu’à la mer. Le  port  est encombré de somptueux yachts. Le palais princier et le musée océanographique sont ses principaux attraits touristiques. Vous avez deviné ! Nous découvrons la principauté de Monaco.
Un petit tour sur les quais du port, puis nous gravissons les marches qui mènent au Palais de SAS le prince de Monaco où nous ratons pour quelques minutes la relève de la garde. Après un pique-nique dans les jardins du ministère d’état, nous nous dirigeons vers le musée océanographique. Film documentaire, aquariums tropicaux aux poissons multicolores, galerie des mammifères marins. Nous sommes conquis.
Le retour s’effectue à travers Monte-Carlo, son casino, ses boutiques de luxe malheureusement sans pouvoir s’arrêter.


monaco
Port de Monaco

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 26 août

L’orage a grondé toute la nuit. Des trombes d’eau se sont abattues sur la région. Ce matin, le temps est resté maussade. La journée se déroule tranquillement au gîte : partie de cartes, lecture, télé, ping-pong.

Mardi 27 août

Pour découvrir la baie de Menton dans toute sa totalité et sa splendeur, rein de tel qu’une ballade vers le village de St Agnès.
« Village littoral le plus haut d’Europe », situé à 750 m d’altitude.
Nous commencerons la ballade vers 200 m afin de profiter de la montée.
Au fur et à mesure, la vue s’élargit, la ville de Menton se découvre. Tous les toits rouges contrastent avec le bleu de la mer. Par contre l’autoroute qui passe en contre-bas amène ses nuisances sonores jusqu’au village.
Arrivés aux portes de St Agnès, nous continuons vers les ruines du château féodal. Nous pique-niquons dans l’enceinte, au pied du donjon ruiné, sur un promontoire, où  entre les bancs de nuages, le panorama sur la côte d’Azur est magnifique. La brume de mer ne permettra pas d’apercevoir la Corse.
La descente s’effectue par une traversée du village et un sentier en lacets.
La journée se termine sur la plage de Menton, où le bain de mer après tant d’efforts est délicieux.

Mercredi 28 août

Tiens ! pas de fainéants ce matin. Nous serions presque les derniers à nous lever. Je me demande bien pourquoi ?
Pour une journée au parc d’aventures de Peira Cava.
L’aventure commence  déjà sur les petites routes qui nous emmènent vers le village. Le soleil est au rendez-vous pour reprendre quelques forces : melon poulet rôti, chips, yaourts.
Le café est à peine avalé que une pluie torrentielle s’abat sur le parc. Nous nous abritons sous un sapin, qui se révèle au bout d’une dizaine de minutes, un piteux refuge.
Tout le monde déserte les attractions et se réfugie sous un hangar.
Puis lentement les nuages passent mais les animateurs se tâtent pour ouvrir le parcours.
Les enfants y croient dur comme fer. Ils ont raison. Les baudriers sont distribuées, les consignes données.
Nous sommes à pied d’œuvre au pied d’une échelle de corde qui va nous amener à cinq ou six mètres de hauteur dans les arbres pour un parcours aérien d’une bonne heure d’effort et d’équilibre.

parc1parc2parc3


 

Les ponts de singe, les pouli-poula, les tyroliennes se succèdent avec plus ou moins de bonheur et d’appréhension.
Chacun a envie de réussir et surmonter son angoisse.
Le parcours de découverte bouclé, nous nous accordons une pause bien méritée avant de remettre çà, sur le parcours sportif.
Les difficultés s’enchaînent, tombera, tombera pas. Chacun prend sur soi pour ne pas abandonner et pouvoir s’éclater sur la tyrolienne finale de 140 mètres de long.
Un après-midi éprouvant, mais exaltant.

Jeudi 29 août

Pour terminer ce séjour dans les alpes maritimes, nous avons envisagé de partir randonner dans la vallée des Merveilles au cœur du Mercantour à partir de Castérino.
Malheureusement, Martine se réveille ce matin avec de grosses douleurs dans le dos. Les efforts de la veille se font ressentir. Néanmoins nous décidons de partir.
Arrivés à Castérino, Marie et Sarah ne veulent plus entendre parler de marche. Martine se résoud à rester avec elles tandis que Thibaud et moi chargeons nos sacs à dos.
Après quelques hésitations sur le départ du sentier, nous entamons une rude montée sur un ancien chemin empierré. Il grimpe à travers une forêt de pins dont les fûts rectilignes s’élancent vers le ciel, comme des mâts de bateaux.
La forêt fait place aux  prairies alpines. La montagne nous entoure, et nous filons vers le fond du cirque. L’altitude et les sommets nous attirent comme des aimants.
Après une  heure et demie d’efforts ponctués de haltes photographiques et récupératrices, nous arrivons dans un environnement où l’eau et le minéral dominent.
Les roches sont de couleur rose, violette, d’autres se parent de taches jaunes ou noires. Seul le bruit des cloches des troupeaux de vaches en alpage résonne dans cet environnement protégé.


La première zone de peintures rupestres est située à 2230 mètres d’altitude. Quelques gravures sont à peine visibles sur de grandes dalles de pierre.
Nous poursuivons en longeant les lacs jumeaux, traversons une tourbière où la terre et l’eau sont indissociables.
Des ruisseaux s’écoulent entre les rochers, se frayent des chemins dans la couverture végétale avant de se jeter dans le lac vert , joyau enchâssé au pied de la montagne.
Nous pique-niquons au bord du lac sur une pelouse rase parsemée de blocs de pierre. Nous profitons des quelques rayons de soleil pour lézarder.
En prenant le chemin du retour, nous apercevons notre première marmotte qui se faufile derrière les blocs de pierre, attentive à nos mouvements.
lacnoirgravures

 

La descente s’effectue rapidement. Nous bifurquons vers le lac des grenouilles. Sur un plateau herbeux, à notre approche, des marmottes par dizaines courent rejoindre la proximité de leur terrier. Nous approchons à cinq où six mètres d’elles, quand soudain elles disparaissent dans les profondeurs de la terre. Un instant magique qui ne pourra pas être fixé pour la postérité sur la pellicule car celle-ci a été mal enclenchée.
Nous retrouvons Martine, Marie et Sarah à la terrasse d’un café pour raconter notre périple. 

Ce soir pour l’anniversaire de Thibaud, chacun s’apprête de ses plus beaux atours pour dîner sur le port de Menton.

Vendredi 30 août

Les vacances se terminent.
La matinée est consacrée au nettoyage et au rangement du gîte.
Nous partons vers Nice pour un dernier bain de mer .
Installés en bord de côte, une vague traîtresse surprend tout le monde. Nous ne sauverons que l’essentiel.
Les serviettes et les vêtements trempés n’auront pas le temps de sécher avant de prendre la route du retour
.